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Kabaneri of the Iron Fortress: Review de l’anime

L’Humanité contrainte de se reclure dans des villes fortifiées pour fuir la menace d’humanoïdes qui attaquent les humains. Un héros qui a connu une tragédie impliquant ces créatures monstrueuses quelques années auparavant et qui s’est juré de se venger. Ca vous rappelle quelque chose ? Si le pitch de Kabaneri of the Iron Fortress (Kôtetsujô no Kabaneri) vous rappelle le pitch de L’attaque des titans, c’est normal.

À lire aussi: Kabaneri of the Iron Fortress: Nouveau trailer et nouveau visuel pour l’anime

L’anime est disponible en dehors du Japon uniquement sur Amazon Prime, la plateforme de streaming d’Amazon, qui a acquis les droits, mais malheureusement ce service est indisponible en France et dans les autres pays francophones. Donc quoi de mieux qu’une review pour en parler.

Même réalisateur (Tetsurou Araki — Guilty Crown, Death Note, Highschool of the dead, L’attaque des Titans) et même studio (Wit Studio). Les similitudes avec L’attaque des Titans sont évidemment flagrantes, et impossibles à nier. Pourtant, réduire Kôtetsujô no Kabaneri (KnK) à un vulgaire clone de L’attaque des Titans serait extrêmement réducteur. Avec une telle équipe chargée du projet KnK, autant dire que l’anime était attendu au tournant. Et il n’a pas déçu.
D’emblée, on est frappés par la qualité des graphismes et de l’animation. Le dessin est soigné et possède un grain particulier qui n’est pas sans rappeler les animes du début des années 2000, ce qui apporte une touche très élégante. L’animation est fluide et léchée; absolument rien à redire de ce point de vue.

L’histoire nous entraîne donc dans un monde post-apocalyptique où les humains vivent dans des villes-forteresses retranchées communicants entre elles par trains (oui, c’est un anime steampunk, donc les trains ont une place importante dans l’intrigue) à l’abri des Kabane (ou Cadavres en VF), ces monstres hideux qui ont décimé une bonne partie de l’Humanité. Parlons-en, tiens, des Kabane. Leurs vaines oranges et saillantes ainsi que leurs expressions hideuses leur confèrent un aspect à la fois répugnant et élégant. Très virulents, une morsure de ces monstres suffit à transformer en humain un zombie; comme si L’attaque des Titans avait rencontré The Walking Dead, si vous préférez.

L’immersion dans le monde de KnK est rendu aisée par le soin porté à la narration. Là où pas mal d’animes sur les zombies n’avait pas tellement de trame narrative à proprement parler (Quelqu’un a dit ‘Highschool of the dead’ ?) KnK se démarque. Pour le peu que l’épisode 1 dévoile, on a affaire à une vraie histoire cette fois, cohérente et captivante. L’ambiance est aussi très prenante, un mélange de steampunk et d’ère Edo qui est, avouons-le, osée et originale. Le clash entre la caste samuraï qui détient l’autorité d’une main de fer et le commun du peuple (comme en est issu notre héros) est très intéressante et promet des rebondissements palpitants.

Passons au plat de résistance: les scènes d’action. Parce que oui, KnK reste un quand même un anime d’action; et il ne déçoit pas non plus de ce côté-là.
L’action est immersive au possible, et l’animation suit bien évidemment. Sérieusement, cela faisait longtemps que des scènes d’action ne m’avaient pas autant scotchées à l’écran. Je pense, entre autres, à la scène finale (que je ne vais évidemment pas vous poiler) qui est l’une des scènes les plus badass qui m’ait été donné de voir.
L’intrigue, la trame, et l’univers de KnK sont méchamment captivants, mais qu’en est-il du perso principal (Ikoma) ? Déjà, je peux vous dire que ce n’est pas un clone d’Eren Jaeger. Oui, leurs tragédies passées sont assez similaires, mais Ikoma a l’air bien plus intelligent et réfléchi qu’Eren. Là où Eren fonce sur un coup de tête, Ikoma est stratège, calculateur, efficace. Définitivement un perso principal dont on a hâte d’en savoir plus. L’autre perso principale, Mumei (qui veut littéralement dire: ‘sans nom’), risque fort de vous surprendre aussi. Ca me démange de vous en dire plus, mais vous verrez par vous-mêmes !

La dernière touche qui boucle la boucle de KnK est la bande-son. Fortement inspirée des musiques traditionnelles de l’époque Edo tout en restant moderne à la fois, elle convient magnifiquement bien à l’ambiance de KnK.

En bref, foncez. Là, maintenant, tout de suite. Honnêtement, KnK était TRES attendu cette année, et force est de constater qu’il a tenu le pari de ne pas décevoir, et même de surpasser ce qu’on en espérait. Certes, un seul épisode est sorti jusqu’à présent, mais KnK a tous les ingrédients pour devenir le blockbuster de l’année.

News réalisée par un rédacteur en test.

Kabaneri of the Iron Fortress © Ichiro Okôchi, Wit Studio, Comité de la production Kabaneri

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