Kabaneri of the Iron Fortress – Review Épisode 4: Flowing Blood

L’épisode 3 de KnK nous avait laissés sur un cliffhanger. L’épisode 4 nous entraîne dans un voyage en train extrêmement mouvementé. Et sanglant.

On retrouve donc Ikoma, qui, perdant peu à peu le contrôle de sa raison, s’apprête à mordre la princesse Ayame. Celui-ci est stoppé in extremis par un haut dignitaire samouraï qui lui assène un bon coup de crosse de fusil dans la mâchoire. Ikoma est alors mis en joue. Alors, Ikoma va-t-il encore survivre cette fois ?

Réponse : oui. En effet, une horde de Kabane descend de la montagne et se rue vers le train; il est temps de décamper. Et le voyage va être très, très mouvemeté…

La princesse Ayame est immédiatement examinée pour s’assurer qu’elle ne présente pas de traces de morsure. Plus de peur que de mal, rien à signaler de ce coté-là. En revanche, l’incident a (encore un peu plus) traumatisé les passagers du train qui sont maintenant encore plus méfiants vis-à-vis des Kabaneri. Décision est donc prise d’isoler Ikoma, Mumei et 3 de leurs amis dans le dernier wagon. Dur.

Le train poursuit son chemin. Il s’apprête à entrer dans un tunnel quand une pluie de Kabane sortie de nulle part s’abat sur le train. Oh, et ces Kabane-là sont armés de p*tains de katanas.

Disons-le clairement, c’est la débandade. Les passagers du train luttent tant bien que mal, mais les Kabane sont déjà à bord. C’est une véritable boucherie. Face à l’ampleur du désastre, même la princesse Ayame et les samouraïs sont mis à contribution.

Tiens, en parlant de samouraïs, celui qui a menacé Ikoma à peu près 14 523 fois depuis le début de l’anime nous montre enfin ses capacités au combat. Et il est badass.

Profitant de la confusion qui règne à bord, Ikoma et Mumei se dirige vers le toit du train afin d’affronter les Kabane de front. S’ensuit une scène d’action qui débute par les 10 secondes les plus magistrales d’un point de vue de la réalisation qu’il m’ait été donné de voir depuis bien longtemps.

Ikoma et Mumei font le ménage mais très vite la petite fille, exténuée, n’a d’autre choix que de s’effondrer de sommeil. La pression est maintenant sur les épaules d’Ikoma qui se doit d’écarter toute menace. Et c’est peu dire qu’un obstacle monstrueux l’attend à bord du train…

En effet, le samouraï qui veille sur la princesse Ayame est maintenant aux prises avec un Kabane, mais pas n’importe lequel. Ce dernier est gigantesque,bien dégueulasse, overcheaté, et manie 2 katanas. Le samouraï, bien que vaillant, ne peut lutter.

Seul Ikoma et son arme surpuissante sont en mesure de venir à bout de ce monstre. Problème : Ikoma manque de sang, et est en train de s’affaiblir méchamment. C’est à ce moment que la princesse Ayame fait un sacrifice très lourd. Réalisant la gravité de la situation elle s’élance à la rencontre d’Ikoma et s’ouvre l’avant-bras; elle lui demande de boire de son sang afin de retrouver ses forces. Le geste d’Ayame est hautement symbolique en ce qu’il scelle la coopération entre les humains et les Kabaneri.

Ikoma, maintenant requinqué, se rue sur le monstre et lui explose le coeur. Victoire pour les humains. Les passagers du train, dans un élan spontané, offrent leur sang à Ikoma. Le rapport entre ceux-ci et les Kabaneri vient de connaître un virage décisif.

Bilan de cet épisode : une voyage en train infernal, des Kabane cheatés, et des fights badass. Mais pas que. L’intrigue connaît un développement agréable avec le changement de rapport entre les humains et les Kabaneri qui sont maintenant prêts à coopérer totalement. A noter aussi : l’évolution du personnage d’Ayame. Là où elle aurait pu se cantonner à un rôle de princesse effarouchée et inutile, elle s’affirme comme un élément essentiel et fait preuve d’une force de caractère et d’un courage hors du commun. J’ai été assez surpris à vrai dire, et ai été emballé par cette évolution.

Sinon, comme d’habitude : bande-son et réalisation nickels, fights et moments épiques, tension haletante. Encore un épisode magistral.

Release date: May 5, 2016

Kabaneri of the Iron Fortress © Ichiro Okôchi, Wit Studio, Comité de la production Kabaneri