Les Lions d’Afrique sur le terrain mondial : Peuvent-ils rugir plus fort que les géants européens ?

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La Coupe du Monde des Clubs de la FIFA a été principalement disputée par des équipes européennes et sud-américaines. Mais les clubs africains étaient autrefois considérés comme des outsiders. Aujourd’hui, ils sont devenus des challengers, grâce aux performances extraordinaires de joueurs talentueux et tactiquement avancés à travers le continent. Les équipes africaines peuvent-elles réellement rivaliser avec les meilleures équipes européennes ? Avec le temps, le continent le prouve petit à petit, alors découvrons-le !

L’Afrique sur la scène mondiale

Les clubs africains ont participé à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA à 17 reprises entre 2000 et 2020. Le meilleur résultat du continent remonte à 2010, lorsque le TP Mazembe de la République démocratique du Congo a atteint la finale après avoir surpris l’Internacional du Brésil (2-0) en demi-finale. Aucune équipe africaine n’était jamais allée aussi loin. Al Ahly d’Égypte a également marqué la participation africaine en décrochant la troisième place du tournoi 2020 en s’imposant 3-2 aux tirs au but contre Palmeiras. Ce fut un spectacle mémorable et les supporters ont participé avec joie au pari foot en ligne RDC. Les meilleures cotes, les paris en direct et les retransmissions de matchs en direct vous attendent déjà, et une section avec des statistiques constamment mises à jour vous permettra de parier encore plus intelligemment.

Le Wydad Casablanca (Maroc), le Raja Casablanca et l’Espérance de Tunis ont tous fait preuve de courage et de persévérance. Ces équipes ont gagné le respect et l’admiration de leurs pays d’origine. Pour la deuxième fois, Al Ahly a atteint les demi-finales l’année dernière et a repoussé le Real Madrid dans ses derniers retranchements. Comme nous l’avons vu, la fréquentation, l’audience et l’activité des clubs africains sur les réseaux sociaux ont considérablement augmenté au cours des cinq dernières années. L’Afrique est bel et bien présente.

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Des clubs qui marquent l’histoire

Les succès en Coupe du Monde des Clubs n’ont jamais été faciles pour l’Afrique, mais les meilleurs du continent s’imposent aujourd’hui. Les clubs africains prouvent qu’ils peuvent progresser et réussir sur la scène internationale. Voici quatre exemples de clubs africains qui ont fait voler en éclats :

  • TP Mazembe (2010) : Première équipe africaine à atteindre la finale, elle a battu Pachuca (Mexique) et l’Internacional (Brésil) avant de se mesurer à l’Inter Milan. Elle a perdu la finale 3-0, mais est entrée dans l’histoire.
  • Raja Casablanca (2013) : Hôte du tournoi, elle a réussi à surprendre l’Atlético Mineiro 3-1 en demi-finale, grâce à des buts d’Iajour, Moutouali et Mbide, mais a affronté le Bayern Munich en finale.
  • Al Ahly (2006, 2020, 2021, 2023) : Le géant égyptien Al Ahly est devenu un participant régulier du tournoi depuis sa première qualification, terminant à plusieurs reprises troisièmes en 2010, 2012 et 2013. Il a disputé neuf éditions jusqu’en 2023.
  • Wydad Casablanca (2022) : Champion d’Afrique en 2022, il a perdu de justesse face à Al Hilal lors d’un match serré qui s’est terminé aux tirs au but.
  • L’Afrique ne regorge pas d’outsiders. Ces clubs sont des pionniers, qui s’affirment et laissent un héritage puissant.

    Croissance tactique en Afrique

    Ces dix dernières années, les clubs africains ont évolué en termes de style de jeu. Les entraîneurs associent désormais compétences locales et discipline européenne. Marcel Koller (Suisse) d’Al Ahly et Walid Regragui (avant d’emmener le Maroc en demi-finale de la Coupe du monde) ont introduit des concepts modernes de systèmes défensifs, de pressing organisé et de planification. Un talent unidimensionnel, il y a plus de dix ans, s’est transformé en un ensemble de compétences polyvalentes ; la stratégie a été intégrée.

    De plus, les investissements dans les académies sportives et les sciences du sport ont considérablement amélioré la qualité du développement des joueurs. Par exemple, les Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud disposent d’un complexe d’entraînement ultramoderne, construit en s’inspirant des clubs européens. Ils ont remporté la Ligue des champions de la CAF en 2016 grâce à des changements de position agiles, une pratique alors inconnue de la plupart des équipes africaines. Les équipes peuvent désormais suivre leurs joueurs par GPS, faire appel à des analystes de performance et étudier d’autres équipes sur Wyscout. Cette nouvelle avancée a permis des scores plus serrés, de meilleurs temps intermédiaires et une plus grande force mentale pendant le match.

    Lutter contre les meilleurs

    Les équipes africaines ne se contentent plus de se préparer à la bataille, elles sont prêtes à affronter la compétition. La défaite d’Al Ahly contre le Bayern en demi-finale (0-2) n’a pas été aussi déséquilibrée qu’on le pense. Les Égyptiens ont conservé la possession du ballon pendant 43 % du match, ont permis à Neuer de réaliser deux arrêts cruciaux et ont limité le Bayern à seulement 10 tirs. Toutes ces statistiques témoignent d’une certaine force. La célèbre surprise de 2010, qui a vu le TP Mazembe vaincre l’Internacional, reste considérée comme la plus grande surprise de l’histoire de la Coupe du Monde des Clubs.

    Ce qui est frappant, c’est la montée en puissance de la confiance. En 2023, Al Hilal a battu le Wydad Casablanca aux tirs au but dans un match incroyablement serré. Les supporters du Raja Casablanca ont rempli le stade lors de la campagne 2013 de l’équipe, créant l’une des ambiances les plus animées de l’histoire de la FIFA. Le soutien accru du public, la force mentale et la vitesse des matchs constituent la nouvelle identité des équipes africaines. Il apparaît progressivement que les différences de niveau technique sont moins marquées. Aujourd’hui, face aux équipes européennes ou sud-américaines, la question n’est plus de savoir si elles seront compétitives, mais plutôt de savoir dans combien de temps elles pourront gagner.

    Leçons des matchs passés

    Les clubs africains participant à la Coupe du Monde des Clubs ont misé sur la détermination, la flexibilité et la motivation. Chaque match leur apprend quelque chose de nouveau. Voici quelques leçons importantes tirées des années précédentes :

    • Ce n’est pas une question de possession : en battant l’Internacional en finale de la Ligue des champions 2010, le TP Mazembe s’est imposé avec 38 % de possession. Leur victoire tant convoitée 1-0 reposait sur des contre-attaques efficaces et un dispositif défensif solide.
    • Exploiter les ailes : lors de la saison 2021, Al Ahly a su exploiter les ailes avec brio. Hussein El Shahat effectuait constamment des courses dans le dos du défenseur sud, créant de nombreuses occasions pour le club contre Palmeiras.
    • Le mental est la clé de la victoire : la victoire du Raja contre l’Atlético Mineiro en 2013 était autant une question d’émotion que de tactique. Avec des stars comme Ronaldinho, il mettait beaucoup de pression sur les défenseurs, ce qui les a incités à rester calmes et à jouer un football régulier.
    • Construction et endurance : dans ces compétitions, le banc des remplaçants est peu profond. Lors de l’édition 2022, le duel du Wydad contre Al Hilal en prolongation a mis en évidence le manque de profondeur de certains bancs pour faire la différence.

    Les clubs africains assimilent rapidement ces leçons et développent leurs propres stratégies. Ce ne sont pas de simples leçons, elles servent de cadre tactique.

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    Laissez-les briller : l’Afrique est prête à rugir !

    Il est temps. Les clubs africains ont attendu et se sont entraînés avec acharnement pour franchir la prochaine étape. Leurs stratégies sont plus précises. Leur foi est inébranlable. Leur talent ? Écrasant. Chaque passe, chaque chant, chaque larme versée par un supporter crie : nous appartenons à la nation. Alors, la prochaine fois qu’une équipe africaine entrera sur le terrain, n’espérez pas de magie, mais soyez prêts. Les grandes nations africaines du football ne se contentent plus de frapper doucement à la porte, elles franchissent les portes en trombe !