L’épisode 3 de KnK est là et il s’intitule «Prayer Offer ! « On retrouve Mumei et Ikoma, qui suite à leur aveu fracassant, sont cernés par les passagers du train suspicieux. Un dignitaire samouraï met en joue Mumei qui menace de répliquer si l’on s’en prend à elle. 
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Un regard si menaçant, tout de suite, ça calme. La princesse Ayame, qui se sent redevable de Mumei et d’Ikoma, plaide en leur faveur et tente d’apaiser la situation. Un compromis est alors trouvé: Mumei et Ikoma acceptent d’être confinés dans le dernier wagon pendant que le train fera route vers Kongokaku, la capitale du shogunat.
Pendant que la famine sévit parmi les passagers du train, Mumei explique à Ikoma qu’il est crucial pour elle qu’elle se rende à Kongokaku; elle a en effet fait une promesse à son frère et a une mission à accomplir. Afin d’affiner les capacités d’Ikoma, Mumei décide de l’entraîner à se battre. Ikoma prend cher mais la leçon est interrompue par Mumei qui croit ressentir la présence d’un Kabane dans le train.
La petite fille badass quitte le dernier wagon et s’aventure au milieu des passagers, ce qui a pour effet de les rendre hystériques et de provoquer encore une fois une situation tendue. Néanmoins, un technicien annonce que le réservoir d’eau du train est percé et doit être réparé de façon urgente. Décision est prise de faire halte, chose qui réjouit la plupart des passagers qui profitent de cette halte pour honorer la mémoire de leurs proches disparus.
Pendant que la majorité des passagers prient à l’extérieur du train, Mumei et Ikoma se rapprochent et partagent leurs tragédies passées. Un flashback émouvant nous en apprend plus sur le passé d’Ikoma. Il y a cinq ans de cela, les Kabane ont attaqué sa station. Les adultes, lâches et désespérés, fuirent en abandonnant les enfants. La soeur d’Ikoma n’y survivra pas. Ikoma s’en veut lui aussi d’avoir pris la fuite en abandonnant sa soeur, et s’est juré depuis ce jour de se venger des Kabane.
Pendant ce temps, dehors, une petite foule se forme. Et elle est TRES en colère. Quelques passagers s’agglomèrent devant le wagon d’Ikoma et de Mumei dans le but de s’en prendre à eux. Mumei, dans un enième moment badass, se rue à leur rencontre. Pendant ce temps, Ayame, qui veut définitivement vérifier si les Kabaneri sont oui ou non hostiles, plante un couteau dans le coeur d’Ikoma, qui ne riposte pas. Ayame est désormais convaincue que les Kabaneri ne sont pas hostiles à l’Humanité, et le geste fou de la princesse a pour effet de calmer la foule.
Mumei profite d’un moment de détente pour s’amuser avec les enfants. Un petit moment sympa dans un anime qui jusque-là repoussait toujours plus les limites de la violence.
Les réjouissances sont néanmoins de courte durée. Mumei, exténuée, dit qu’elle a faim. Une des passagères du train lui demande si elle veut de la soupe; Mumei décline, et, le plus naturellement du monde, réclame du sang.
Parce que oui, là où les titans de Shingeki no Kyojin dévorent les humains pour ̶l̶e̶ ̶f̶u̶n̶ des raisons inconnues, les Kabane (ainsi que les Kabaneri) ont besoin du sang pour survivre. Un twist qui déplaira peut-être à certains, mais qui m’a plutôt emballé.
La foule, sous le choc suite à la requête pour le moins particulière de Mumei, devient (à nouveau ) hystérique. Pas le temps néanmoins de réaliser ce qu’il se passe qu’un Kabane apparaît. Vous vous souvenez du moment où Mumei a cru deviner la présence d’un Kabane dans le train ? Ouaip, le voilà. Ou plutôt, la voilà, puisqu’il s’agit d’une femme enceinte qui a été contaminée.
Mumei (qui d’autre ?) s’élance instinctivement sur le Kabane et lui plante deux katana dans la poitrine.
Et c’est la qu’intervient (l’insoutenable) cliffhanger. En effet, Ikoma, toujours dans le dernier wagon du train, a perdu beaucoup de sang et commence à perdre le contrôle. Dans un geste fou, il fond sur Ayame… et c’est tout. Clap de fin. On ne sait pas en effet si Ikoma a oui ou non mordu Ayame.
Cet épisode 3, bien que comportant beaucoup moins d’action que les deux précédents, reste très haletant. Et c’est peut-être ça le vrai tour de force. Les dialogues sont prenants, l’animation et la bande-son sont impec’, l’histoire est palpitante. Toujours attendu au tournant, KnK n’a encore pas déçu, loin de là.
Note de l’épisode: 8.5/10.
News réalisée par un rédacteur en test.
Kabaneri of the Iron Fortress © Ichiro Okôchi, Wit Studio, Comité de la production Kabaneri