Kabaneri of the Iron Fortress – Review Épisode 7: Begging the Heavens

Après le tonitruant épisode 6 Kōtetsujō no Kabaneri revient cette semaine avec un épisode beauuucoup plus calme, épisode qui fait office de transition et qui permet de souffler un peu ! Kabaneri of the Iron Fortress – Review Épisode 7 Begging the Heavens

Après avoir défait la Black Smoke les passagers du train font route vers la station Shitori…

et bonne nouvelle…

Il y a du monde !

Nos protagonistes arrivent à la station Shitori le 7 et sont priés de repartir… le 8. Eh oui, c’est la pénurie partout. Quoi qu’il en soit, Ikoma et Mumei apprennent que c’est le jour de Tabanata, un jour où traditionnellement les Japonais écrivent leurs souhaits sur des petits bouts de papier avant de les accrocher à des bambous.

Nos héros s’apprêtent donc à prendre part aux festivités. Pendant ce temps, la conductrice du train, Yukina, se fait interpeller par un gamin qui lui demande des nouvelles de son père qui était à bord d’un train… mais pas n’importe quel train…

Le Husoujyo. Autrement dit, le train qui s’est écrasé dans la station d’Ikoma dans le premier épisode. Plutôt que d’avouer la tragique vérité au gamin Yukina préfère le ménager. Ce qui n’est pas le cas de Sukari, qui apparemment ne connaît pas le sens du mot ‘tact’ et dévoile la vérité crûment au petit garçon. Alors, un enfoiré ce Sukari ?

Pas sûr. « Le vrai combat commence quand les larmes sèchent », dit-il au gamin. Une phrase qui en dit long sur l’état d’esprit des protagonistes de KnK, qui, confrontés à l’horreur, préfèrent garder la tête haute plutôt que de se résigner.

Sans transition, nous voilà plongés au coeur d’un conciliabule qui réunit Kogenta, le représentant du Shogun, Enoku, et deux autres hommes. On y parle de ‘Chasseurs’, de ‘Libérateur’…

Mais on reparlera de ça plus tard. Pour le moment on retrouve Ikoma et Mumei qui, une fois n’est pas coutume, partagent un rare moment d’intimité; Mumei en profite pour se confier à Ikoma. Elle lui explique qu’elle redoute d’un jour se réveiller se transformer en Kabane; c’est une pensée qui la hante toutes les nuits. Elle garde néanmoins le sens de l’humour, et s’amuse à singer ce qui arriverait si elle se transformait en Kabane.

Cute. Ikoma, lui, ne déconne PAS. Il jure solennellement d’empêcher que cela arrive.

Mumei poursuit sa confession… et nous révèle son véritable nom !

Elle explique que le nom ‘Mumei’ (qui veut littéralement dire ‘sans nom’) lui a été donné par son frère. Frère qu’on ne va pas tarder à apercevoir…

On retrouve nos héros en pleine célébration de Tabanata. Ikoma tient à partager son voeu avec tout le monde.

Pas de surprise ici ! Ikoma souhaite bien évidemment exterminer les Kabane plus que tout au monde. Mumei, quant à elle, souhaite un jour se remplir le ventre de riz, denrée qui a disparue dans l’univers de KnK.

C’est l’heure de la scène finale. Souvenez-vous de ces ‘Chasseurs’ et de ce ‘Libérateur’.. eh bien les voilà, et ils ne sont pas là pour déconner.

On apprend que ces Chasseurs font partie d’une unité d’élite formée spécialement par le shogunat dans le but d’éradiquer les Kabane. Ce n’est pas confirmé pour le moment mais on peut raisonnablement supposer que ce sont tous des Kabaneri; du moins, leur réputation de tueurs d’élite semble le suggérer.

Parmi les Chasseurs une personne fait forte impression. C’est en réalité le chef des Chasseurs, le fils du Shogun, et…

Le frère de Mumei ! Ce même frère qui a sauvé la petite fille des années auparavant, et qui traîne une aura mystérieuse…

Ikoma sent que le frère de Mumei a des intentions louches, et compte bien découvrir de quoi il en retourne…

Voilà ! C’est tout pour cet épisode 7 de KnK. Un épisode très serein comparé aux précédents qui nous avait habitués à l’horreur et au gore. Un épisode ‘lent’, mais qui a le mérite de rendre les interactions entre les personnages soignées et crédibles. De plus, les thèmes psychologiques comme la réaction face à la perte d’un être aimé ont été extrêmement bien traités dans cet épisode, avec beaucoup de tact et de justesse.

Seul petit bémol : KnK ne comportera que 12 épisodes, donc espérons que cet épisode à l’allure de quasi-filler ne servira pas de prétexte à une fin précipitée.

Note de l’épisode : 8.5/10.

Release date: May 27, 2016

Kabaneri of the Iron Fortress © Ichiro Okôchi, Wit Studio, Comité de la production Kabaneri