Kabaneri of the Iron Fortress – Review Épisode 2: Une petite fille badass et un cliffhanger

Bien trop souvent, un anime nous allèche avec un premier épisode tonitruant mais déçoit par la suite. Après un démarrage fracassant, Kabaneri of the Iron Fortress (Kôtetsujô no Kabaneri) était attendu au tournant. Alors, a-t-il déçu ? Kabaneri of the Iron Fortress Épisode 2

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On retrouve Ikoma dès le début du second épisode, et à vrai dire, son moral est au beau fixe. Il a réussi à stopper la propagation du virus dans son corps (en s’étranglant comme un barbare tout de même) et son arme spéciale anti-Kabane s’est révélée être très efficace.

Les réjouissances sont néanmoins de courte durée. Les Kabane ont envahi la ville-forteresse; c’est la panique générale. Soit dit en passant, il faut saluer la diversité des Kabane. Certains sont lents (comme dans la plupart des oeuvres avec des zombies) mais d’autres sont TRES rapides et virulents.

La ville-forteresse joliment fleurie de centaines de Kabane hideux, tout le monde cherche à fuir vers le Kotetsujô (le train qui relie les villes-forteresses entre elles). Classe noble oblige, ce sont les samuraïs qui cherchent les premiers à fuir et s’octroient de facto une porte de sortie prioritaire. Problème: la route qui mène au Kotetsujô est bardée de Kabane déambulants. Je dis ‘problème’, mais c’est sans compter sur Mumei…

Pour ceux qui ont vu l’épisode 1 Mumei c’était ça :

Badass, hein ? Et vous n’avez pas encore tout vu. Armée de son courage, Mumei s’élance à travers la horde de Kabane. Elle court, saute, et vire-volte sur les toits tout en s’occupant des Kabane, en leur tirant une balle dans le coeur ou en les décapitant, c’est selon. La scène d’action dure deux minutes, et vous scotche à l’écran.

La voie est désormais libre, la foule peut regagner le kotetsujou. Ikoma s’apprête lui aussi à monter à bord mais est stoppé pars les samuraïs qui le soupçonnent d’être un Kabane. Finalement, il parvient à entrer dans le train suite à l’intervention pleine de culot de Mumei.

Et c’est là que les choses vont se compliquer.

Ikoma, impatient de faire découvrir son arme anti-Kabane ultra-efficace au reste de l’Humanité, laisse volontairement entrer un Kabane dans le train. Il parvient à le tuer immédiatement et commence à se rejouir de l’impression qu’il vient de faire. Seul hic: les gens remarquent que le coeur d’Ikoma est orange et saillant; autrement dit, il possède maintenant un coeur de Kabane. Horrifiés, la foule se retourne contre lui et crie au secours. Un samuraï arrive et ne cherchant même pas à comprendre, tire une balle dans le coeur d’Ikoma, qui se retrouve propulsé hors du train au milieu d’une horde de Kabane. Ouch.

Le train poursuit son chemin mais rencontre un problème. En effet, le levier qui est sensé abaisser le pont vers lequel le train se dirige est bloqué. Sortir du train serait trop risqué. Ikoma, se battant vaillamment contre les Kabane et persuadé de courir à sa perte dans cet environnement plus qu’hostile, décide dans un élan héroïque d’aller abaisser le levier. C’est chose faite, mais les passagers du train sont encore réticents à le faire monter à bord après ce qu’ils ont vu. Devinez qui part à la rescousse d’Ikoma ? Mumei, bien évidemment. Elle s’élance vers Ikoma et le tracte jusqu’au train.

Ikoma est à l’abri des Kabane, mais ses soucis ne sont pas encore terminés. Les samuraïs à bord du train lui demandent immédiatement de se suicider. Encore une fois, l’héroïsme de Mumei joue en faveur d’Ikoma. La petite fille badass dévoile son dos, qui est entaché de veines oranges et saillantes. Devant l’assemblée médusée elle révèle que elle et Ikoma ne sont pas des Kabane, mais pas des humains non plus. Ce sont des Kabaneri, un hybride entre les deux.

Boom, voilà, rideau, clap de fin. Personnellement j’anticipe encore énormément la sortie de l’épisode 3. Cet épisode 2 est efficace, prenant, haletant. Force est de constater que la qualité dont avait fait preuve KnK est encore au rendez-vous.

News réalisée par un rédacteur en test.

Kabaneri of the Iron Fortress © Ichiro Okôchi, Wit Studio, Comité de la production Kabaneri